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La lotta antifascista di Clément continuerà fino alla Vittoria!

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Comment vaincre le fascisme ?

Le jeudi 6 juin, un militant syndicaliste, investi dans la lutte antifasciste, est mort suite à l'agression ultra violente d'un groupe de fascistes, les JNR.

Avant même le décès de notre camarade, certains politiciens et médias s'exprimaient en faveur de la dissolution de toutes les "organisations extrémistes".

Cet amalgame est d'autant plus inadmissible que ce discours avait pour cible l'Action Antifasciste, organisation dans laquelle militait Clément MERIC. Cette manœuvre consistait donc à faire d'une victime de la violence fasciste, un responsable de cette même violence.

Antifascisme de terrain ou de salon ?

Comment expliquer un tel délire? Faut-il y voir la mauvaise conscience de beaux-parleurs, déstabilisés par leur propre passivité face au développement de l'extrême droite en France et ailleurs?

Ce délire verbal peut-il se comprendre par l'absence de culture politique de ceux qui la propagent ?

Car comment ignorer que le fascisme a été vaincu par la violence physique. Cela a été vrai en France en 1925, en 1944 mais aussi en 1961-62 face au développement de l'OAS.

On propose aux antifascistes de baisser les mains pour laisser agir l'Etat républicain.

C'est oublier que c'est ce même Etat républicain qui s'est agenouillé face à la Révolution Nationale de Pétain en 1940.

Ce ne sont ni les partis républicains ni les médias institutionnels qui ont impulsé la lutte antifasciste dans la Résistance. L'impulsion est venue de groupes d'individus qualifiés alors « d'extrémistes ».

C'est aussi oublier que les organisations fascistes revendiquent depuis toujours la violence physique comme un axe central de leur intervention politique.

Alors comment ne pas comprendre que la lutte antifasciste s'inscrit forcement, tôt ou tard, sur le terrain de la confrontation physique ?

Ceux qui ne veulent pas comprendre cet élément objectif démontrent leur absence de réflexion et d'implication dans l'antifascisme concret, loin des débats de salon.

Depuis des mois, les agressions se multiplient que cela soit contre des homosexuels, des travailleurs immigrés, des militants mais aussi contre des locaux syndicaux.

Quelle a été la réaction de l'Etat républicain qui est supposé faire respecter les libertés démocratiques ?

L'appartenance politique de ces agresseurs est connue; ce sont des organisations qui se revendiquent ouvertement des régimes fascistes et pétainistes; ces régimes qui ont envoyé des enfants dans les camps de la mort.

Alors que faut-il de plus pour les interdire?

La passivité de l'Etat républicain nous démontre à nouveau que les organisations ouvrières doivent agir directement et sur le terrain. Notre courant syndical, présent depuis toujours dans les luttes contre l'extrême droite (affaire Dreyfus, 1924-1925, 1934-1936, 1940-1945), continuera à agir malgré les menaces de dissolution proférées par certains courants politiques.

Nous appelons les travailleurs à rejoindre les organisations syndicales afin de combattre le développement de l'extrême droite dans les entreprises et dans les quartiers. Les avancées de nos ennemis s’expliquent par nos reculs. Alors réinvestissons en masse la lutte sociale.

Le combat syndical et antifasciste de Clément continuera et triomphera!