Atene. Solidarietà internazionale
Aux camarades du Métro d’Athènes
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Aux syndicalistes des transports
Durant plus d’une semaine les travailleurs et travailleuses du Métro d’Athènes ont fait grève. C’est un des nombreux mouvements collectifs de résistance, face aux diverses attaques contre les salarié-es en Grèce. Les grévistes du Métro d’Athènes se sont mis en grève parce qu’ils et elles refusent une baisse de leurs salaires !
Les institutions internationales garantes du système capitaliste (Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, Banque Centrale Européenne, etc.) pillent la population grecque depuis des années. D’ailleurs, elles s’attaquent aux travailleurs et travailleuses, en activité, en retraite, au chômage, en formation, de tous les pays.
La répression est une des réponses du patronat et des gouvernements qui le soutiennent, lorsque les salarié-es font grève. C’est ce qui se passe aujourd’hui en Grèce: réquisitions, interventions policières et menaces d’arrestations ont été mises en œuvre, vendredi, par le gouvernement.
Nous connaissons ces attaques contre le droit de grève, notamment dans le secteur des transports. En France aussi, les restrictions à ce droit de fondamental se sont accumulées. Plusieurs fois, gouvernement et majorité parlementaire de droite ont réduits nos droits, plusieurs fois, gouvernement et majorité parlementaire de gauche ont refusé de revenir sur ces lois anti-ouvrières.
La menace d’arrestation proférée par le gouvernement grec montre comme les grèves dérangent celles et ceux qui sont au pouvoir et entretiennent l’illusion d’un appui des institutions financières internationales. Ces institutions ont, au contraire, comme rôle d’aider à voler toujours plus les travailleurs et les travailleuses. L’exemple des salarié-es du Métro d’Athènes à qui ils veulent réduire les salaires est éloquent.
Par solidarité avec les camarades du Métro, cheminot-es, conducteurs/trices de bus et pilotes de bateaux ont annoncé qu’ils et lees se mettraient en grève aussi si le gouvernement persiste dans ses menaces et la remise en cause du droit de grève. Un nouvelle grève générale interprofessionnelle se prépare…
Syndicalistes, la solidarité internationale est une de nos valeurs essentielles. C’est aussi une pratique: nous affirmons ici notre soutien à la grève des salarié-es des transports en Grèce, et plus globalement à la résistance du peuple grec. Nous faisons connaître ce combat aux salarié-es de notre pays, et aussi aux syndicalistes d’autres pays dans le monde avec lesquels nous travaillons.
Recevez chers camarades nos salutations syndicalistes.
Aux camarades du Métro d’Athènes
Le 26 janvier 2012